ÉCRITURE NUMÉRIQUE
Fabriquées par imprimante 3D, ces sculptures lumineuses réalisées en PLA (Polymère d’Acide Lactique / bioplastique) sont posées sur un socle en bois d’acajou tourné.
"Ecriture numérique" interroge la notion d'accident dans les procédés additifs.
Trois sculptures pour trois approches.
Vibration
L'imprimante 3D à dépôt de fil, lors de l'impression, émet des mouvements qui créent sur l'ensemble des vibrations mécaniques.
L'impression d'objets à ailettes fines amène la machine à déposer de la matière sur une surface en mouvement subissant les vibrations mécaniques.
Les ailettes vibrent et créent ainsi une texture et une matière inédites.
Logiciel
Il existe différents types de logiciels 3D : des volumiques et d'autres surfaciques. Cela signifie qu'un logiciel prend en compte soit la matière de l'objet, soit en constitue juste le contour par des surfaces.
Une surface sans épaisseur est donc modélisable en 3D.
L'imprimante 3D, quant à elle, matérialise ce qui a été conçu par un logiciel 3D.
Mon intention est donc d'obliger la machine à imprimer une surface dans une réalité où chaque chose se doit d'avoir une épaisseur.
J'oblige ainsi la machine à improviser à un instant T.
Paramètres
Une imprimante 3D à dépôt de fil dépose de la matière en effectuant un mouvement dans le but d’imprimer un objet.
Il y a donc une extrusion de matière avec son propre réglage de vitesse. Le déplacement a, lui aussi, ses propres réglages de vitesse.
C’est ce que nous appelons vitesse d’extrusion et vitesse d’amenage.
L’un et l’autre sont intimement liés.
Si je dépose un peu de matière très rapidement, j’altère la qualité d’impression.
À l’inverse, si je dépose la bonne quantité de matière à la bonne vitesse, je parviens à optimiser précisément la qualité de mon impression.
Les différents modes d’origine des logiciels propriétaires de ces machines proposent des filtres avec des paramètres préenregistrés qui permettent d’obtenir des qualités calibrées : haute, moyenne ou basse.
Afin de jouer avec ces paramètres, il m'est nécessaire d'utiliser des logiciels open source pour créer de nouvelles matières.
